LE PARDON




Le pardon fut le thème principal d’une canalisation avec un guide spirituel de très haut niveau. Plusieurs personnes présentes avaient besoin d’entendre ces paroles afin de trouver la paix intérieure suite à une ou des actions passées. Le mot pardon ou pardonné fut prononcé 30 fois. C’est dire que le message était très important et pouvait même être destiné à chacun et chacune des personnes présentes.

Mais, qu’est-ce que le pardon ?

Pardonner c’est fondamentalement faire don de quelque chose à quelqu’un. Le sens du terme est donc fidèle à son étymologie : perdonare, en latin (per/donare). Il s’agit du don que l’on fait de son droit au ressentiment après avoir été la victime ou le bourreau d’une offense. Le pardon est le fait de vaincre son ressentiment envers un offenseur ou une personne blessée, non pas en niant son droit au ressentiment, mais en s’efforçant de considérer l’offenseur ou l’offensé avec bienveillance, compassion et même amour.

Le pardon est l’antithèse de l’oubli ; car si on oublie le tort qui a été fait, alors, il n’y a plus rien à pardonner. Ni la personne qui a commis le tort, ni la personne qui en a été victime ne doivent oublier ce qui a été fait, sous peine de ne plus pouvoir ni être pardonné ni pardonner. Le pardon « efface » le ressentiment lié à l’acte négatif qui a été commis, mais ne peut effacer l’acte lui-même. Il peut simplement libérer l’offenseur et l’offensé de certaines conséquences négatives de cet acte. De façon générale, excuser, amnistier, dispenser de peine, oublier et/ou nier ce qui s’est passé ne constitue pas un pardon.

Il n’y a pas de vie paisible, joyeuse, sans le pardon. C'est-à-dire se pardonner et pardonner aux autres. Nous nous sommes tous blessés nous-mêmes, avons blessé les autres et avons été blessés par les autres. Cela fait partie de la condition humaine.

À chaque fois que nous vivons une souffrance, une blessure ou une perte, nous sommes confrontés au choix de riposter ou de pardonner. Lorsque nous cherchons les représailles ou la vengeance, cela nous apporte un court moment de répit, mais bien vite la plupart d’entre nous réalisons que répondre de cette manière et poursuivre le cycle de la violence ne nous fait pas sentir mieux après tout. Refuser le pardon nous bloque dans un état toxique de colère.

En fonction de l’offense, pardonner n’est pas facile. Cela demande un gros travail et une volonté constante. Ce n’est pas une décision d’un moment, mais plutôt un parcours. Le pardon n’est une faiblesse, cela demande de la force et du courage.

Le pardon et la réconciliation ne doivent pas être confondus, ce sont deux notions que les textes distinguent. Le pardon est une réalité juridique : la dette est effacée ; la réconciliation est une réalité relationnelle : c’est l’inimitié, l’hostilité entre l’offenseur et l’offensé qui est supprimée. Pour autant, ces deux réalités distinctes ne peuvent être dissociées. Cette réalité relationnelle est également exigeante, elle implique des engagements de part et d’autre : réparation et promesse pour l’un, oubli et foi pour l’autre. Et puis, après le pardon, c’est l’amour qui s’installe.

Voici quelques extraits sur le pardon lors de la canalisation…

« Éduquez les gens sur le pardon, l’humanité doit arriver à se pardonner, car il y a tant d’injustice en cette Terre et il y a tant d’irrégularité. Si vous tenez rancœur au papa et à la maman, à celui qui vous a blessé, à celui qui vous a jugé, à celui qui vous a condamné. Alors, si vous n’arrivez point à faire le pardon avec ces êtres, vous vous mettez vous-même en emprisonnement à l’intérieur de vous. Et par ce fait, vous construisez cette carapace autour de votre âme, alors l’âme devient de plus en plus inaccessible. Encouragez les gens lorsque vous les rencontrez, accueillez-les simplement en pardonnant. Pardonnez-vous, tout simplement. Ne cherchez point de coupable dans votre vie, à savoir : ha! ceci est le papa, ceci est la maman, ceci est l’oncle, ceci est parce que, ceci ou cela. Simplement remercié la vie et pardonnez. Car, si cette grande source de création n’avait point pardonné à l’humanité, vous ne seriez plus là. N’agissez point comme de simples humains, agissez comme des êtres divins, en possession, à juste titre, d’une force de création, car vous êtes une lumière du Soleil Central. »

« Avez-vous pardonné certaines actions de votre vie présente ? Ce que vous avez fait à certains êtres tout près de vous. Qu’attendez-vous de pardonner les actions que vous avez faites ? Allez-vous passer encore dix ans avant de vous pardonner. Le pardon, les circonstances… nous ne voulons point entrer dans les détails. C’est votre vie privée. Vous jugez ce que vous avez fait à certains êtres auprès de vous. L’absence de capacité de vous pardonner vous-même fait en sorte que votre âme est prise et qu’elle nourrit constamment la tristesse à l’intérieur de vous. Elle nourrit sur quoi vous devez travailler. Vous devez travailler le pardon. Pardonnez-vous, non point pardonner les autres. Pardonnez-vous vous-même de toutes les actions que vous avez posées. Ces actions, peut-être n’ont-ils point été justes et adéquats dans cette circonstance.

Cependant, il en ait ainsi, vous ne pouvez point être coupable le reste de votre vie pour certaines actions que vous avez faites dans un contexte particulier. Ainsi, simplement vous pardonner vous-même. Non point le pardon des gens qui ont été blessés. Pardonnez-vous, déculpabilisez-vous, car ce que vous avez fait à ce moment précis était simplement un retour karmique de ce que ces personnes vous avaient fait dans d’autres vies. Apprenez à vous aimer et à vous pardonner, afin que vous puissiez de nouveau contacter cette lumière qui vous habite. L’effervescence de vie qui vous habite fait en sorte que le mouvement de la vie reprendra. Vous avez stérilisé qu’elle peu votre mouvement de la vie en vous apitoyant sur certaines actions qui ont été faits. Simplement, pardonnez-vous. Brillez ce que vous avez à être. Nourrissez cette force de vie que vous avez. Votre âme porte la tristesse, car vous n’arrivez point à vous pardonner de ce qui s’est passé. Ainsi ne perdez point encore dix années de vie à asseyez de faire la paix. Pardonnez-vous, et ce que vous avez fait, c’est que ces êtres en avaient besoin. Nous vous le disons avec beaucoup d’amour. Ce n’est point un jugement.

Que la Source vous baigne et vous accompagne dans chacune des actions de votre vie. N’oubliez point qui vous êtes et à quoi vous êtes appelé, la place que vous êtes appelé à occuper dans cet univers. »

Présenté par Denis Marcil, le 15 mars 2023