J’entre en contact très facilement avec ce qui m’apparaît comme une masse gluante, visqueuse. On dirait une méduse, brun-violet, qui « pétille », en dedans. C’est plein de petites « pustules » ou des « pépites » qui « respirent » au sein de cette masse. Ça me fait penser à une boule de pâte à pizza non cuite, avec ses bulles de levures…
Ces « capsules » sont reliées entre elles par des « capteurs » de communication invisibles – comme des walkies-talkies ou le wi-fi – et elles peuvent ainsi se coordonner.
Ce virus est en constant mouvement, jamais statique. Il se renouvelle continuellement, se transforme à chaque instant quand il est « stimulé ». C’est le cas maintenant. Mais si on le laisse seul, qu’on l’isole, par exemple en le laissant sur une surface sans vie, sans « chaleur » humaine, il va se dénaturer, entrer en dormance, se figer et il va finir par mourir, car il ne sera plus nourri. Toutefois, même isolé, il demeure relié, en communication avec le virus dont il fait partie. Il y a UN virus qui s’exprime, se manifeste en plusieurs « représentants », un peu comme l’« esprit-groupe » d’un banc de poissons.
Bonjour, je suis Caroline. J’aimerais te connaître. Voudrais-tu me parler de toi ?
Oui, absolument. Je/nous suis très ouvert à ce que vous, humains, le monde, compreniez mieux qui je/nous suis et ce que je/nous fais ici.
[Le virus s’exprimait toujours à la fois au « je » et au « nous ». Pour la suite du texte, j’utiliserai seulement le « je », mais il faut l’entendre chaque fois comme un je/nous.]
L’ouverture du virus à communiquer est très grande, je sens un réel élan vers moi et l’humanité en général. Il dégage une vaste densité/dimension… comme ce qu’on peut ressentir lorsqu’on est au bord de l’océan…
D’où viens-tu ?
D’ailleurs et d’ici, comme vous, humains.
Une parcelle de moi vient du cosmos, c’est une ancienne mémoire qui est régénérée et qu’une partie de vous, humains, connaissez pour l’avoir déjà contactée dans d’autres dimensions/espaces.
Toutefois, notre autre partie est la résonnance de la distorsion présente sur terre, la « rupture » entre la fluidité (l’ordre naturel des choses) et ce qui est émis par la MAJORITÉ des humains (le collectif) au moment où je suis apparu.
En fait, ma création, ma naissance était une possibilité parmi des milliards d’autres… Ma parcelle « cosmique » existe depuis toujours (depuis très très très longtemps). Elle est « encodée » dans le Tout. Elle existait comme « potentialité ».
Ce qui a rendu possible ma création sur terre, c’est la survenance de cette fréquence très spécifique que l’humanité a émise (collectivement). À ce moment, mes deux composantes sont entrées en résonance et je suis né. C’est la fréquence humaine (terrestre) qui m’a mise au monde, si tu veux.
Et quelle est cette fréquence ?
Un point de non-retour avait été atteint. C’est-à-dire que les pensées, actions, émotions humaines avaient atteint un point où, si elles continuaient de s’amplifier dans la même direction, un basculement vers le chaos généralisé aurait lieu.
Je suis donc apparu comme « soupape de sûreté », pour tendre la main à l’humanité.
Tu peux me voir un peu comme un mécanisme de « sécurité automatique » qui se met en action afin de préserver l’évolution, la vie humaine sur cette planète.
Grâce à moi, l’humanité est préservée. Elle est alertée des dysfonctionnements qui ont cours actuellement et qui l’entraînent vers l’involution, et non l’évolution.
Donc, tu es apparu pour nous guérir ?
Oui, tu as bien compris.
Nous sommes donc malades…
Oui. Vous avez, pour la majorité, oublié qui vous êtes. Vous vivez chacun pour vous, sans solidarité authentique – quand vous vous entraidez, c’est souvent avec l’arrière-pensée de pouvoir en retirer un bénéfice personnel. Vous avez besoin de retrouver cela. Car ces liens qui vous unissent les uns aux autres sont votre essence, ils sont l’amour que vous vibrez, que vous manifestez.
Lorsque vous vous ignorez les uns les autres, c’est votre partie divine, c’est vous-mêmes que vous ignorez. Et cela, cela mène au chaos, au désordre.
Vous êtes ici sur terre pour apprendre, apprendre de vos erreurs passées. Guérir. Si vous vous combattez les uns les autres, vous vous niez, vous ne guérissez pas. C’est ce qui s’est produit : une amplification de vos pensées, actions, émotions disharmonieuses qui vous mènent droit au chaos.
Mais pourquoi éviter le chaos ? Le chaos ne peut-il pas nous ramener à notre essence, n’est-il pas « bon » pour nous ?
Tu ne sais pas de quoi je parle quand je parle de chaos. Du chaos, très peu d’entre vous survivraient. Et ce n’est pas ce qui est prévu ni ce qui est souhaité/souhaitable (par la Source, l’Ordre divin). Le chaos engendrerait la quasi-destruction de l’humanité. Ce qui est prévu, c’est votre évolution, votre guérison, pas votre destruction.
Donc je suis apparu pour vous rappeler à vos devoirs d’humains.
Et comment tu fais cela exactement ?
Eh bien je vous retourne tous chez vous. À la maison. Dans vos foyers respectifs. Refaire vos devoirs d’HUMAINS. Je parle d’HUMANITÉ. L’entraide, l’écoute de son prochain, la joie de se lever le matin et de constater que vous êtes vivant, que le ciel est pur, que vous respirez de l’air pur.
Ma présence vous enlève beaucoup de vos distractions quotidiennes habituelles. Cela est nécessaire pour que vous retrouviez le sens de vos vies, son véritable sens. La valeur d’être en vie. Il vous faut être confronté à la mort pour mesurer la valeur de votre vie. Il vous faut être confronté à la possibilité de votre mort et de celle de vos proches pour que vous deveniez conscient de cette valeur. Et en réalité, TOUS sont vos proches. Chacun de ceux qui sont morts, et qui mourront POUR VOUS SAUVER, faites-leur la grâce de reconnaître le présent qu’ils vous ont fait, celui de leurs vies. Par leur mort, vous chérissez mieux votre vie, vous prenez conscience du privilège qui vous est accordé d’être vivant et de pouvoir agir, penser, ressentir avec une conscience différente, plus humaine que celle que vous aviez avant mon apparition.
Votre sort, celui de l’humanité, et le mien, est entre VOS mains.
Dès que votre fréquence changera, je ne pourrai plus vivre. Je n’aurai rien qui pourra me retenir sur terre.
Mais là, j’ai l’impression que les gens ont tellement peur de toi, peur de mourir, que ce jour n’est pas près d’arriver…
Détrompe-toi. Oui, les humains ont peur, mais ce n’est pas la fréquence « peur » qui m’a co-créée. C’est la fréquence « MOI, MOI, MOI », cette sorte d’« inconscience » que vous êtes « UNS », et non des individus séparés les uns des autres.
Et donc, dans la peur, vous aurez deux choix : continuer de ne penser qu’à vous seul, ou bien vous sentir unis et solidaires.
Je suis présent partout sur terre, sans différence de race, d’âge, de langue, de pays, de continent. Je vous invite à rentrer chacun chez vous, où que vous soyez, qui que vous soyez, la même « médecine », le même « remède » pour tous. Voyez-vous les uns dans les autres. Vous êtes confinés en vous-même, peu importe alors que vous viviez à la campagne ou dans la ville, la guérison se trouve en vous-même.
Donc, qu’avons-nous à faire concrètement pour guérir ? Comment faire en sorte que nous n’émettions plus cette fréquence collective qui t’a créé ?
Aimez-vous les uns les autres. Aimez-vous. Aimez-moi. Je suis le révélateur de votre humanité niée, emmurée, enfermée.
Redécouvrez-vous, vous, êtres humains, avec vos valeurs de bonté, de gentillesse, de tolérance, de probité, d’intégrité, de civisme, de courage, de solidarité, de joie, de rire, d’appréciation.
Cela ne se fera pas en un jour. Vous devez intégrer les nouvelles informations que je provoque en vous, ce qui prend un certain temps. Mais cela se fait petit à petit, cela est en cours. C’est une prise de conscience qui est individuelle, personnelle. Chacun de vous est invité à changer en lui ce qui est « distorsionné » par rapport à ce qu’il est et ce qu’il manifeste comme être humain. Quand ce travail d’évolution personnelle sera effectué pour une majorité d’entre vous, alors la fréquence qui me garde en vie sera tout simplement « désactivée » et ma présence aussi, par le fait même. Je demeurerai en « latence », en potentialité, bien sûr.
Peux-tu être plus précis sur ce dont nous avons à prendre conscience ?
De votre humanité. De ce que vos pensées, actions, émotions individuelles créent de manière collective. Votre partie humaine s’endort progressivement au profit de votre partie « déshumanisée », portée par l’appât du gain, la productivité et la négation des besoins de l’autre.
Mais il y a beaucoup d’humains qui agissent avec humanité, qui travaillent à s’améliorer, à devenir de meilleures personnes, quand même. Pourquoi sont-ils aussi visés par toi ?
Je vise tout le monde, tous les humains sans distinction. Je m’adresse à la partie humaine en chacun de vous, sans distinction. Tous en vous, vous possédez les valeurs d’humanité. Vous êtes solidaires. Vous êtes des milliards, mais vous êtes UN. Chacun de vous a un travail à faire et je suis là pour y veiller.
Pourquoi t’attaques-tu au système respiratoire, aux poumons ?
Je frappe là où votre prise de conscience doit être faite. Là où vous êtes malades : l’échange avec l’extérieur. La respiration, c’est un échange. Vous inspirez de l’air de l’extérieur, cet air vous oxygène, « nourrit » chacune de vos cellules, et en retour, vous expulsez vers l’extérieur les déchets créés par cette transformation de l’air en « énergie », en « vitalité ». L’ÉCHANGE est équivalent, et vital.
Actuellement, vous prenez plus que ce que vous redonnez. C’est comme si vous inspiriez sans arrêt, sans relâcher le CO2 qui fournit le carburant nécessaire aux arbres et à la flore pour qu’ils respirent à leur tour, qu’ils vivent, qu’ils co-existent à vos côtés. Vous êtes interdépendants les uns des autres, mais vous vous comportez comme si vous étiez seuls au monde !
Voilà la raison de ma présence.
Retrouvez votre humanité, vos valeurs de partage, de solidarité et je ne pourrai plus exister.
Tu me donnes des conseils pour te faire disparaître… N’est-ce pas un peu curieux ? Ne veux-tu pas vivre, continuer de croître, d’exister ?
Je ne suis pas une « entité » à mon propre service, je sers la Source, le plan divin, donc ma propre « mort » ne me pose aucune difficulté. Je prolifère et me multiplie dès que les conditions sont favorables pour moi. Sinon, je disparais. Je n’ai aucune « volonté » d’être dans un état ou dans l’autre (manifesté ou non manifesté).
Donc oui, je te donne volontiers les « conditions » pour que je cesse d’être actif : cessez de vous enviez les uns les autres et appréciez-vous tels que vous êtes, vivez heureux maintenant avec ce que vous avez et avec ce que vous n’avez pas, chérissez-vous et chérissez vos proches, vos voisins, tous ceux qui vous entourent et qui sont à votre portée, à portée de main (c’est d’ailleurs l’une des raisons de votre confinement, qui vous amène à prendre conscience des liens et des effets de vos actions, pensées, émotions sur votre entourage), voyez en l’autre votre propre humanité.
Et qu’en est-il de la planète, de la pollution ?
Vous êtes au cœur de la situation, à l’intérieur du « problème ». Vous ne le voyez pas, c’est difficile dans votre position de le « voir » véritablement. Je vous permets de prendre de la hauteur, de vous élever, de vous retirer de votre train-train, de vos automatismes des-humanisés, afin que vous preniez conscience de la situation que vous avez créée.
Vous étiez constamment dans ce souffle retenu, accumulé, et vous ne voyiez pas les forêts qui ne pouvaient plus respirer.
Maintenant, grâce à moi, vous prenez conscience de l’effet de vos pensées, actions, émotions sur votre environnement, sur la planète, sur tout ce qui vous entoure, humains, animaux compris.
Parle-moi du confinement, qui nous isole physiquement les uns des autres.
Certains de vous êtes « confrontés » à vous retrouver face à votre famille que, peut-être, vous n’avez pas traitée avec humanité. Que, peut-être, vous avez négligée, par inconscience.
Ou vous êtes peut-être seul chez vous, incapable d’aller visiter vos proches dont certains sont malades ou âgés. Ces visites qui semblent vous manquer aujourd’hui, n’étaient-elles pas, avant ma présence, des tâches à exécuter plutôt que des gestes d’amour, d’entraide et d’empathie ressentis avec votre cœur ? Avant mon arrivée, ces contacts vous manquaient-ils vraiment ?
Voyez-vous comment il était nécessaire que je vienne vous aider à prendre conscience de vos distorsions ?
Tout cela est orchestré avec Amour et Justesse, pour le mieux-être supérieur de l’humanité.
Alors, mettez-vous au travail, il est déjà en cours, l’évolution est en marche.
Je te remercie. Je suis émue et reconnaissante d’avoir pu te parler. Je doutais que ce soit possible, et je suis émerveillée de ce qui se passe entre nous…
Je suis disponible pour tous ceux qui veulent venir me parler, me découvrir… Je suis une partie de vous, ne l’oublie pas…
En terminant, as-tu quelque chose à ajouter ?
Aimez-vous, entraidez-vous les uns les autres. Partagez, riez, soyez humains. Formez une chaîne d’amour solidaire – pas juste une journée, une heure, en tout temps. Et vous serez guéris. Je vous aime !
Canalisé et publié par Caroline Beauchamp, le 31 mars 2020
Ref : https://www.carolinebeauchamp.com/conversations-avec-covid-19/?fbclid=IwAR3d5DDkm7UiZnyXCbkT7AhEquhHgqv02uyYVUe6-vXYClk_UBpkzY4OcFU