RARETÉ ALIMENTAIRE OU FAMINE !




Nous vivons dans un temps d’abondance à tout point de vue. Il n’a jamais eu autant de choix d’articles et d’objets de toutes sortes dans le monde que dans l’époque actuelle. Les aliments ne font pas exception à la règle. Dans les pays de l’hémisphère nord, rien ne manque, tout est disponible et en grande quantité.

En Europe comme en Amérique du Nord, nous pouvons nous procurer des fruits exotiques toute l’année. Il n’est pas rare de voir dans les supermarchés des fruits et des légumes provenant des quatre coins de la Terre. Au Canada, nous avons des bananes et des ananas du Costo Rica, des carottes d’Israël, des raisins du Chili, de l’ail et des pommes de Chine, des fromages de France, le riz de l’Inde, des brocolis et choux-fleurs des États-Unis, etc.

Il nous est demandé de manger local !!! Durant la saison estivale, il n’y a aucun problème à trouver les aliments dont nous avons besoin, mais au cours de l’hiver, c’est autre chose. Il y a bien quelques légumes racines, des pommes et du blé, mais cela ne suffit pas à combler notre assiette. Depuis plusieurs décennies, nous sommes habitués à une grande variété de fruits et légumes, aussi, à tous les produits animaliers de la planète. Chaque année, plus de 40 milliards d’animaux sont tués pour nourrir les humains. Et pour nourrir ces animaux d’élevage, 90 % de la culture du maïs et du soja est destinée à cette fin. Le reste est pour l’humain ou pour produire du biocarburant.

Nous vivons alors dans un période de grande abondance. Mais, est-ce qu’il va en être toujours ainsi ? Selon les messages des Êtres de Lumière d’un très haut niveau, il ne semble pas. Dans les années à venir nous devons nous attendre à une rupture de la normalité, un terme nouveau pour décrire une situation hors de ce que nous vivons tous les jours. Cette rupture de la normalité, pour un temps très long, peut devenir permanente. Cette permanence sera alors la normalité !

Dans les années à venir, des événements majeurs sont prévus, dont une rareté alimentaire mondiale et dans plusieurs pays, la famine. Cet événement est prévu AVANT 2024 !

Nous ne savons pas exactement ce que sera la cause de cette rareté, mais nous pouvons supposer que le climat peut en être responsable, car la matrice qui gère les conditions climatiques ne sera plus active. Nous pouvons même nous demander s’il va y avoir encore des saisons, car des événements, autres que la destruction de la matrice, sont prévus et seront la cause directe des grands changements climatiques.

Les années 2021 et 2022 vont être notre signal d’alarme. Si nous constatons qu’il y a de grands changements dans la société et aussi que dans le monde, il y a de mauvaises récoltes à cause de la nature instable, c’est le signe annonciateur d’une rareté alimentaire et d’une famine mondiale.

Nous ne devons pas attendre non plus le jour de la ruée vers les supermarchés pour faire des provisions, comme ce fut le cas en mars 2020, avec l’achat massif du papier sanitaire. En quelques heures les tablettes furent vidées de leur contenu.

Que faire alors ?

Nous devons dès maintenant prévoir le coup et non attendre en dernière minute, alors que le matériel de jardinage et les semences sont encore disponibles, que les aliments sont en abondance sur les tablettes, que tous les articles utiles peuvent être achetés facilement et que les commerces sont encore ouverts. Il n’en sera peut-être pas ainsi plus tard.

Nous ne devons pas nous fier seulement sur le maraicher de la région, car lui aussi subira les effets du changement climatique. Aussi, la pression de la demande de légumes se fera très forte et les prix seront hors portées pour les gens à revenu moyen et petit.

La préparation à ce manque alimentaire se fait à plusieurs niveaux et de plusieurs manières.

Option 1

La préparation extérieure

L’autonomie alimentaire complète est possible, pour certaines personnes demeurant à la campagne, à condition d’y mettre beaucoup de temps et d’efforts.

Que nous soyons à la campagne ou en ville, il est suggéré de faire son propre potager extérieur si l’espace le permet et les conditions le permettent. Un potager en plein sol ou encore dans des bacs en bois, dans des grands pots, en serre, ou selon votre imagination. Il y a aussi la possibilité de cultiver des légumes à l’intérieur de la maison ou de l’appartement. Le marché offre une panoplie de systèmes avec lumières Led, des systèmes de culture en terre ou hydroponique. Sur Internet, voyez : culture de légumes intérieure, potager intérieur et extérieur, etc. Il y a beaucoup d’idées pour tous les budgets.

La culture intérieure comprend aussi les germinations de toutes sortes. La germination demande peu d’investissement, elle prend peu d’espace et rapporte bien. Le choix est vaste, mais déjà il y a un manque de graines. Le prix de la luzerne est monté en flèche depuis quelques mois.

Dans l'option présentée, l’approvisionnent en graines de semences ou de graines à germer est nécessaire. Ces graines de semences doivent être achetées dès maintenant, de préférence des graines non hybrides pour les semences, car en fin de saison les graines des plantes peuvent être prélevées et préservées pour les semis de l’année suivante.

Le jardin communautaire, la culture urbaine sur le toit d’un immeuble et l’occupation des espaces verts des villes sont d’autres alternatives pour se procurer une partie des légumes que nous consommons. Ces alternatives demandent beaucoup d’organisation, de coopération et de confiance entre les personnes impliquées, surtout en période difficile. Chacun et chacune doit trouver l’endroit et le moyen qui convient le mieux à sa personnalité.

Option 2

La réserve sèche

Il est possible que les aliments provenant du jardinage ne suffissent pas à nous nourrir ou qu’ils soient tout simplement absents à cause du changement climatique. Alors, nous devons envisager une autre alternative.

À l’instar des écureuils, nous pouvons faire des réserves alimentaires pour les temps difficiles. Présentement, le marché nous offre un très grand choix de céréales, de légumineuses et de fruits secs, dont les noix et les amandes. Dans quelques années, ce ne sera pas la même chose.

Les céréales qui se conservent très bien sont le blé, le maïs, le riz, l’orge, le quinoa, le millet et le sarrazin pour ne nommer que ceux-là. Il est préférable de conserver le grain entier. Par la suite, les grains peuvent être moulus dans un petit moulin à grains ou un moulin à café.

Les légumineuses sont très nombreuses sur la Terre. Il existe plus de 18 000 sortes de légumineuses dans le monde. En autres, plus de 20 sortes d’haricots, aussi des lentilles et des pois. Les légumineuses se conservent bien sur une très longue période lorsqu’elles sont entreposées convenablement dans un endroit sec.

Une personne vivant en Asie aura besoin d’une réserve de 90 kg de riz pour passer l’année, car elle mange de cette céréale tous les jours. Alors que les gens de l’Occident en consomment beaucoup moins, soit environ 5 kg, mais consomment plus de 10 kg de farine de blé. Nous pouvons mettre en réserve plusieurs sortes de céréales et légumineuses, afin d’avoir de la variété dans le menu.

Il existe aussi un très grand choix de pâtes alimentaires. Les pâtes se conservent bien, mais nous devons surveiller la date d’expiration. Une rotation est suggérée.

Dans les aliments secs, nous ne devons pas oublier le sucre, le sel et les épices.

Option 3

La réserve en conserve

De nos jours, nous pouvons consommer que des aliments en conserve si nous le désirons. Les supermarchés nous offrent tout ce que nous avons besoin pour notre alimentation dans des boîtes de converse et les bocaux de verre scellés : fruits, légumes, soupes, lait en poudre, repas préparés tels que spaghetti, ragoût, fèves aux lards, sauces, ainsi que diverses sortes de viandes. Certains produits ont une date d’expiration, sinon les boîtes de conserve et les bocaux de verre se gardent de nombreuses années.

Dans cette option, les conserves peuvent être préparées soi-même. Ceux et celles qui ont un très grand jardin où qui peuvent se procurer des fruits et des légumes à bas prix peuvent mettre ces denrées dans des bocaux en verre scellés et les conserver sur une longue période. Dans cette approche personnalisée, tout ce qui se trouve dans un super marché peut être fait soi-même, à la maison, avec beaucoup de patience et de travail, mais le goût est de loin supérieur aux produits en boîtes de conserve.

Plusieurs survivalistes optent pour les boîtes en conserve. C’est une manière simple de faire une grande réserve de produit et d’avoir beaucoup de variétés à la portée de la main. Un espace particulier doit être prévu dans la maison, car une réserve de boîtes de conserve, pour un an, prend beaucoup d’espace.

Option 4

Les rations de survie

Les rations de survie prennent également une place importante dans les réserves alimentaires des survivalistes. Il s’agit de produits secs, préparés pour une conservation de très longue durée, soit de 5 à 25 ans ! Sur Internet, plusieurs compagnies offrent un très grand choix de produits : des repas complets préparés pour 3 jours, 5 jours, 30 jours, voire plus. Ces produits sont surtout fabriqués pour les randonneurs, les expéditions en terre inconnue, les voyageurs en zones éloignées, l’armée et les « au cas ou » de cataclysmes naturels.

Il y a aussi des trousses alimentaires de survie composées de barres protéinées à saveur unique ou de comprimés protéinés à saveur multiple. Il est préférable de vérifier le goût avant de faire un achat pour une durée de plusieurs mois, car si le produit a un goût de carton, les mois vont être très long à consommer ce produit tous les jours.

Option 5

La présente option est un mélange des quatre options précédentes. Il est préférable d’avoir de la variété dans l’alimentation tout comme nous avons de la variété dans les repas consommés chaque semaine. Nous ne mangeons pas la même chose tous les jours, donc, même en temps de rupture de la normalité, nous pouvons créer de la variété dans le menu afin de briser la monotonie et remonter le moral. Un bon café, tisane ou chocolat chaud, cela fait du bien.

Dans cette option, comme dans tous les autres, nous ne devons pas oublier le nécessaire à l’hygiène corporel et le matériel nécessaire à l’entretien de la maison. Même si nous entrons dans une période alimentaire difficile, cela ne veut pas dire de négliger notre bien-être.

La question de l’eau ne fut pas abordée dans le présent article. L’approvisionnement en eau est particulier à chaque région de la Terre. Il peut y avoir un manque d’eau dans certaines régions ou pays. Chacun et chacune habitant une région donnée doit prévoir le nécessaire s’il y a un manque d’eau potable.

La préparation intérieure

La préparation intérieure est de loin plus importante que celle de l’extérieure. Cette préparation peut vous épargner beaucoup de soucis d’approvisionnement en période critique.

Le principe est de réduire sa consommation d’aliments. Dans un premier temps, la consommation de trois repas par jour peut se continuer, mais en réduisant la quantité consommée. Le corps doit s’habituer lentement à recevoir moins de nourriture et continuer à bien fonctionner. Nous pouvons expliquer à notre corps, via le mental, ce qui se passe, il va très bien accepter la situation.

Puis, un peu plus tard, un repas est sauté à l’occasion. Le corps doit s’habituer à ne recevoir que deux repas par jour. Ceci demande un peu ou beaucoup de volonté. Déjà plusieurs personnes ne consomment que deux repas par jour ou ces personnes ne mangent que lorsqu’elles ont faim. Ce qui est le plus difficile, c’est de briser la routine et la programmation du corps qui réclame constamment de la nourriture.

Puis, encore plus tard, une autre étape doit être franchie, la consommation d’un seul repas par jour ! Déjà, dans le monde, il y a des personnes, par manque de nourriture, ne consomment qu’un seul repas par jour et elles continuent de vivre. Le corps est capable de s’adapter à un repas par jour. Il est reconnu que dans nos temps modernes nous consommons trop de nourriture pour ce dont nous avons besoin. Il est proposé de manger une certaine quantité de calories et de protéines pour le bon maintien d’un corps en santé. Cela n’est pas mauvais, mais en temps de crise, ces règles ne tiennent plus. Le corps peut vivre avec très peu de nourriture.

Le jeûne d’un ou deux jours par semaine est également un autre moyen de dire au corps qu’il peut continuer à vivre avec moins de nourriture. Cela se pratique déjà dans le monde.

Tout ce qui précède n’est que des suggestions, car de grands événements sont annoncés pour les années à venir. Les gens sont libres de croire ou de ne pas croire. Les gens sont libres aussi de faire selon leur senti intérieur. Mon but est d’aviser, de renseigner, d’instruire et personne n’est obligée d’accepter le contenu de ce texte. Si le tout est rejeté, qu’il en soit ainsi !

Ceux et celles qui ne tiennent pas compte d’un avertissement et rejettent du revers de la main tout ce qui est prédit pour notre futur rapproché, ils ou elles vont possiblement être parmi les personnes qui seront obligé de manger du gazon, du foin, les feuilles et l’écorce des arbres pour survivre. Ceci ne vient pas de moi, mais des guides spirituels avec lesquels nous travaillons.

En effet, la nature sauvage nous offre un très grand nombre de plantes comestibles. Avant de nous aventurer dans la cueillette de plantes sauvages, une connaissance des plantes est obligatoire. Nous ne pouvons pas manger n’importe quoi à l’aveuglette, car plusieurs plantes sont toxiques ou mortelles. Afin de ne pas commettre trop d’erreurs, il est fortement suggéré de se documenter sur le sujet. Le marché nous offre une très riche documentation.

Dans le temps d’une rareté alimentaire ou une famine, pouvons-nous espérer que la manne tombe du ciel, comme cela fut le cas au temps de Moïse ? Ou encore, pouvons-nous matérialiser la nourriture comme le font certains maîtres spirituels ? Tout est possible ! À ce sujet les guides spirituels ont dit : « oui, si nécessaire. »

Cette action de faire demande beaucoup de foi dans le divin et ne sera pas disponible à tous. Donc, il est préférable de prévoir autre chose, au cas où cela ne se réalise pas.

Denis Marcil, auteur,
le 30 décembre 2020